Bac philo : passé/avenir
Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir?
I) A trop regarder le passé, on n'avance pas
1.Le passé est un refuge connu où il est confortable de se réfugier : en effet, même insatisfaisant, il a le mérite d'être certain alors que l'avenir est incertain + par une relecture a posteriori, le passé peut être idéalisé
2.Le passé, surtout douloureux, peut constituer un bagage pesant qui freine la progression sur le chemin de vie et entraîne des rancoeurs difficiles à dépasser, même après pls générations.
II) On ne peut construire un avenir sans s'appuyer sur l'expérience du passé
1. Il est dommageable, dans la construction de l'avenir, de ne pas s'appuyer sur les expériences passées, de ne pas tirer les leçons de l'histoire. cf devoir de mémoire
2. Le passé oublié de force, c'est-à-dire tu ou refoulé, peut refaire surface à tout moment, avec une puissance déstabilisante (troubles comportementaux, rancoeurs de la 3ème génération lorsque les ancêtres ont tu leur expérience, etc...)
III) Pour contruire l'avenir, il faut avoir digéré le passé
1. Au plan de l'Histoire, le devoir de mémoire ne suffit pas : la "der des der" n'a pas été la dernière, encore faut-il digérer les blessures et transmuter le poids de l'horreur en énergie positive : cf mémoriaux de la shoah récemment construits à Berlin, cf jumelages
2. Au plan personnel, le travail sur soi permet de tirer les leçons de l'expérience, d'éprouver intimement le chemin parcouru et de construire ainsi un avenir cohérent.